Paille dans le nez et pisse le sang

Okay, celui la il va être technique à écrire. Comment partager mon expérience des bars et des boites à ma très chère communauté sans que mes parents m’appellent alarmés par mon train de vie décadent ?

Vendredi soir

Ces derniers jours furent hauts en couleurs, vous vous souvenez quand j’ai dis que je revenais de Dresde non pas pour me reposer mais bien pour continuer cette journée déjà riche en découvertes. À peine sorti de la gare que je filais déjà vers notre Airbnb pour me doucher, me changer, récupérer les deux bouteilles qui trônaient dans notre cuisine et direction l’appart du lieutenant Duroc !

Le plan de la soirée était simple : un bon dégommage en règle jusqu’à minuit avant de partir en boite. Et assez étonnement tout s’est passé comme prévu. J’ai pu faire la rencontre de potes de Loann, sympathiques. Des nouveaux visages qui sont uniquement restés le weekend (je dois avouer que je ne connais pas leur prénoms…). Mais même si c’était sympa de rencontrer des nouvelles têtes, la partie vraiment intéressante c’est la boite de nuit. Vous vous souvenez le plus gros club d’Europe de l’est ?

Karlovy Lazne

Ce truc la, qui a plus l’air d’un endroit pour crackheads qu’autre chose…

On y est allés et c’était gigantesque :

Mentions spéciales à la salle “Oldies” qui passait de la musique des années 80 avec un sol en damier coloré type disco ainsi qu’à la salle chill avec un motherf***ing saxophone sur des sons électro. Mention moins spéciale à la salle RnB avec une danseuse en lingerie qui se trémoussait sur un ponton au dessus de tout le monde.

Je voulais du contenu pour le blog Ce bon vieux Mich-O qui était en résonnance avec lui même Un saxophone en boite ??? Franchement meilleur moment de la soirée. Qui a dit que ce bon vieux Mich-O était le seul danseur chez mes potes ?

Et vers 4h du mat’ tout le monde a commencé à partir. Donc on a suivi le mouvement et on est rentrés bien tranquillement dormir chez nous.

Samedi soir

Cette fois ci début de soirée bien plus reposant, on commence par aller au restaurant avec les coupaings (très joli et plutôt bon d’ailleurs, “au gourmand” pour les curieux·ses). Et zou, direction le dog’s bar, mon endroit préféré de Prague.

Pour ceux qui viennent d’arriver, Prague a été réhaussée de 6m au 13ème siècle ce qui a permis à un imposant réseau de caves de se développer. Donc la majorité des bars cools ne sont qu’une porte sans trop de dégaine qui donne sur la rue, et une fois que tu rentres tu arrives dans un dédale de salles souterraines toutes plus folles les unes que les autres. Enfin au dog’s c’est comme ça, ouais j’ai pas fait tant de bars que ça …

En arrivant je prends un “long island crazy” une espèce de mélange d’alcools forts dilués avec du vin blanc et délicatement agrémenté de curaçao pour donner la couleur. Cette boisson m’avait été chaudement recommandée. On rejoint donc les autres dans une petite salle avec une ambiance d’arène pour combats de nains sous coke, mais aucune crainte, il y’avait seulement un chanteur avec une voix terriblement sexy.

L'endroit ou on s'est posé·es Le lieutenant Ducor qui lâche une petite larme devant le chanteur

Entre deux concerts on a eu le droit à un malaise de la part de ce bon vieux Mich-O qui s’est effondré de tout son long, attention tenez vous bien, sur une camarade de classe de prépa ! Aussi étonnant que ce soit, le dog’s était rempli de francophones. À un moment tout l’étage (20 aine de personnes) ne parlait que français, c’était assez étrange comme situation.

Mais pour ceux/celles qui s’inquiètent que ma mobilité ne soit pas un véritable échange culturel, nous avons aussi rencontré une troupe de musicien·nes belges (du nord, iels ne parlaient pas français). Et le lieutenant Duroc a bien évidemment sympathisé avec eux.

Est-ce que il ressemblait à l'image sur le livre ? Pas vraiment ...

Après qu’un second groupe soit passé (dont le chanteur était français) nous avons décalé vers la salle techno.

Mais nous voulions toujours plus (enfin moi en tout cas) donc je vais voir Martin et je lui dis que ce soir c’est “Fuchs2”, une boite techno au nord de la ville. S’en suivit donc un périple interminable pour aller la bas, selon maps il fallait 20min, selon nous bourré·es il fallait 1h. Avec Colleen, le lieutenant Duroc, le mystérieux Dorian et Martin on s’arrêtait tous les 100m pour changer de direction, discuter, faire des bêtises ou encore juste se dire qu’on allait jamais y arriver.

Finalement à 5min de la boite et à 4h30 du mat’ on a abandonné, Martin a eu la bonne idée de vouloir rentrer en trottinette, trottinette immédiatement volée par le lieutenant Duroc qui s’en est servi pour faire des wheelings et des drifts avec pendant 10 minutes. Après Martin il se laisse pas faire, donc il la récupère on lui fait un p’tit calin et il part complètement fumé, clope à la main, dans la direction inverse de son appartement pour s’exploser par terre 20m plus tard. Il a quand même réussi à rentrer puisque nous avons reçu un message “bien arrivé” 30min plus tard.

Martin qui s'accrochait tant bien que mal au lieutenant Duroc lui volant sa trottinette

Dimanche soir

La journée fut complexe, réveillés à 14h le lendemain. Mais heureusement pour nous, le dimanche c’était pique nique sur Riegrovy Sady avec le coucher du soleil. C’était tellement agréable de manger des légumes et des fruits dans un parc en regardant la journée se finir.

coucher de soleil sur riegrovy sady

Lundi soir

Le repos c’est que le dimanche.

Et aujourd’hui c’était l’anniversaire de ce bon vieux Mich-O ! Il fallait bien fêter ça. Ça tombait bien puisqu’il y’avait un beerpong Erasmus organisé au Durty Nelly’s, qui dit beerpong organisé dit si tu joues tu bois gratos ! On se retrouve donc la bas avec la team habituelle (Colleen, Martin, ce bon vieux Mich-O, lieutenant Duroc et le mystérieux Dorian). Après quelques parties de beerpong endiablées, nous avons pu profiter du karaoké et même chanter “J’irais ou tu iras” de Céline et Garou.

Okay rien à voir avec Céline mais ça vous une idée de la tête que ça avait

Et la on rencontre deux filles, que l’on a deviné françaises puisqu’elles ont chanté ma meilleure amie de Vald, on sympathise autour d’un beerpong et le responsable Erasmus nous propose des places gratuites pour “la boite la plus éclatée de Prague” selon Martin. Évidemment Martin et ses 4L dans le sang, nous propose d’y aller quand même, après tout c’était juste en face et les filles étaient sympas.

C’était éclaté à la mort, on a passé plus de temps à discuter en dehors de la boite qu’à danser. Mais on s’est dit que on se referait un truc mieux le lendemain, je récupère donc un contact et la soirée s’arrête la dessus.

Mardi soir

Martin avait posé son lendemain en télétravail, nous étions en pleine forme, Bib& (Lucie, une amie gadz de Bordeaux) venait d’arriver. Tout était en place pour passer une bonne soirée. On part donc revoir ce magnifique coucher de soleil sur Riegrovy Sady avec des bouteilles de mélanges alcoolisés. Rapidement rejoins par tout le monde, la soirée se passe et deux teams distinctes se sont formées :

Vous vous doutez bien de quelle équipe je faisais parti … Après avoir joué au palmier et siroté comme du petit lait mon mélange sirop+vodka+eau j’étais déjà bien trop bourré. Tout commence à devenir flou à partir de la, je me souviens avoir discuté avec une des deux filles que l’on avait rencontré la veille pendant 1h notamment de féminisme et de vie sexuelle.

De retour au dog’s, pour le meilleur et, surtout ce soir la, pour le pire. J’arrive et je prends un “long island crazy” afin de ne pas changer les bonnes habitudes. Et en dansant j’arrive à me foutre la paille dans le nez et à m’ouvrir, il y’avait du sang partout et j’en ai mis sur mon pantalon (mon beau Dickies T-T) et mon t-shirt.

Je vous passe les détails mais je me suis fait ramené par ce bon vieux Mich-O (ce n’est pas ce bon vieux Mich-O pour rien) et Bib& parce que j’avais vomi devant les toilettes du bar, et que apparemment je tenais plus debout. Mais la soirée n’était pas finie pour eux puisque Martin appelait à l’aide. À l’autre bout de la ville le mystérieux Dorian avait décidé, d’une façon qui nous reste encore inconnue, que il dormirait bien mieux dans la rue que chez lui.

Dorian poteau

Le réveil le lendemain “matin” à 15h fut complexe : le yeux qui collent, une bassine à côté de ma tête et du sang sur mes vêtements. Je regarde donc mon téléphone et en cherchant des détails de ma soirée de la veille je ne trouve qu’une unique note sur l’écran d’accueil.

Principes du cumshotq

Et je pense que c’est une très bonne façon de finir cet article. Le principe du cumshot de Lili Boisvert nous raconte que le cumshot est l’illustration parfaite du principe dominant de la rencontre hétérosexuel, lequel doit toujours partir de l’homme pour aller vers la femme.

En espérant que mes aventures vous ont faites sourires et que vous avez pu voir une facette de moi et mes potes déjantés. Bisous à vous.

Ce fatigué de Lulu

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