Budapest ça commence comme Bêtises

Avant d’y aller on avait des attentes, juste avant d’y aller on avait un peu peur de trop faire n’importe quoi, une fois arrivés on a fait n’importe quoi et en repartant on se dit ouf c’est terminé. Mais qu’est-ce que c’était fou punaise, vraiment incroyable.

Commençons par le commencement.

Le trajet Vienne - Budapest

Vous savez c’était quoi le bon plan cet été ? Voyager en train à travers l’Europe grâce à une méga réduction sur le pass interrail.

Et vous savez ce qu’est vachement sympa à faire ? Enchainer Prague, Vienne et Budapest parce que les villes sont pas loin et que ce sont des capitales européennes.

ET VOUS SAVEZ QUI A EU CETTE IDÉE MERVEILLEUSE ? Bien évidemment la moitié des étudiant·es européen·nes… Ouais on est pas les seuls à avoir des bons plans.

Ce qui fait que le principe du pass disant : “Oui alors tu peux prendre le train que tu veux mais t’auras pas de place assise, si y’en a de libre tu peux mais sinon c’est par terre entre deux wagons”. Ben quand t’as plus de la moitié du train qui est composé de jeunes faisant interrail, ça marche plus trop. On était serré·es comme des bovins et le train était en retard de 40min, les gens ayant acheté leurs places n’arrivaient même pas à accéder à leurs sièges. Bref c’était la guerre. On s’est finalement fait viré·es par la police qui est passée dans chaque wagon.

Ça annonçait que du bon pour le séjour à Budapest. Après avoir attendu, comploté, débattu, acheté des tickets et être revenus sur les quais on a pu avoir un train qui partait de Vienne pour Budapest. Youpi !

Oulah non attendez. Comment ça le train s’arrête à mi-chemin et on nous dit qu’il faut en prendre un autre alors qu’on est dans une gare complètement paumée dans la campagne Hongroise ? Ni une, ni deux avec la Douille et Caval on saute dans le train conseillé qui n’avait pas la capacité d’accueillir tout ceux/celles qui étaient dans le train précédent. Les autres zozos se sont retrouvés dans l’impossibilité de monter donc ils ont profité d’une petite heure de bronzage en attendant le prochain. Et nous on étaient comme des idiots dans le wagon des vélos avec l’impossibilité de s’accrocher quelque part. Caval a fait une heure debout dans un train sans toucher aux murs. Ce mec a du mental.

Une soif insatiable

Une fois à arrivés à Budapest je devais attendre ce vieux Mich-O et le mystérieux Dorian. J’ai alors fait un p’tit crochet avec les gars par chez Anna, une très bonne amie de la Douille que j’avais déjà croisé sur Angers auparavant. Et c’est la que pour la première fois j’ai découvert l’architecture de Budapest avec des cours intérieures dans chaque bâtiments. Dieu que c’est mignon mais malheureusement je n’ai pas été au top niveau photos donc je n’ai pas pu immortaliser le soleil baignant de sa lumière les balcons intérieurs de chez Anna. Par contre j’ai pensé à prendre une photo d’une de ses décos qui m’a faite sourire.

J’en ai aucune idée de pourquoi j’ai préféré prendre ça en photo plutôt que son hall d’entrée charmant…

Mais à peine le temps de se poser que mes colocataires d’antan m’attendait dans notre chambre hôtel fraichement ouverte. Je n’ai toujours pas de photos de la chambre d’hôtel (mais qu’est ce qui m’arrive ? Est-ce la fin du voyage qui ajoute à ma flemme habituelle ?) pour vous donner une image mentale nous avions 3 lits, une salle de bain et des toilettes. Tout ce qu’il faut pour satisfaire des jeunes prêts à explorer la vie nocturne de Budapest.

Une fois les affaires posées, direction le bar ! Et vous serez peut-être étonné·es d’apprendre que la bière est parfois moins cher à Budapest qu’à Prague. Oui c’est possible j’en ai été moi même très surpris. Donc premier bar, un beergarden type ginguette très sympathique ou nous avons rencontré des français·es puisqu’iels étaient à la table d’à côté. Mais ça aurait très bien pu être les français·es de derrière nous ou même ceux/celles 3 tables plus loin.

Vous l’aurez compris… À Budapest il y a des français·es partout !!! C’est affolant tant de francophones si loin en Europe. Mais du coup on a du faire attention à ce qu’on disait. M’enfin la soirée commençait et avec ça nous avons voulu faire un essai vidéo qui s’est vite arrêté car j’ai tout simplement oublié de continuer à filmer. Je vous laisse voir les prémices de ce qui aurait pu être une vidéo très rigolote. Que dis-je un chef d’oeuvre du 7ème art.

Et ces à travers ces vidéos que vous découvrez en même temps que nous les ruin bar de Budapest. Leur nom n’attire pas vraiment (pour les anglophobes : ruin bar = bar de ruines) mais apparemment c’est un concept très connu de l’Europe de l’est. Le principe ? Prendre un endroit un peu biscornu, y ajouter quelques tireuses, des canapés et des tables et laisser la vie se faire dedans. On y retrouve des graffitis partout sur les murs, de la décoration toujours plus excentrique (dans un des ruin bar très connu il y’a une baignoire avec un flan ouvert servant de siège) et parfois les murs sont surprenants. Autre exemple de ruin bar :

Concept de photo totalement volé de Constance en novembre 2018

Ça a du charme nan ? Je ne parle bien évidemment pas de moi ni de ce bogoss de Baul Poyer, mais du bar.

Notre première soirée s’est terminé de façon aussi farfelue qu’elle avait commencée avec un gigantesque panda dans la rue.

Oui je sais on peut voir la tête du mystérieux Dorian, mais ses parents lui ont dit que j’étais bien gentil d’écrire sur le voyage et de montrer des photos mais iels aimeraient bien voir sa tête quand même. Donc pour les parents du mystérieux Dorian tout le monde va faire comme si il ne s’était rien passé. Merci d’avance de votre coopération.

Autre message en italique indiquant des précisions, vous pouvez voir sur la photo Anna et Szaffi son amie hongroise aux cheveux bleus. Elles nous on accompagnées à travers nos soirées à Budapest et c’est grâce à elles que nous avons pu découvrir les endroits sympas de la vie nocturne.

Visite de la ville

On avait coché la case boire un coup à Budapest, le lendemain il fallait visiter ! Grâce à notre guide la Douille on a pu se balader en ville et voir les plus beaux bâtiments que la ville de Budapest avait à nous offrir. Je vous laisse admirer une sélection de photos.

Petit zoom sur le bastion des pêcheurs un lieu créé autour de 1900 pour faire une balade agréable aux riches de la ville. Vous le reverrez plus bas dans cet article et sous une tout autre couleur.

Avec ce tour de la ville j’ai aussi pu découvrir des noms de restaurant assez évocateurs :

Désolé j’ai envoyé cette image à absolument tout·es mes ami·es il fallait que vous la voyiez aussi… Merci de me pardonner cet écart d’humour graveleux.

Je devais prendre une limonade

À la fin de cette journée de visite je rentre me poser à l’hôtel avec mes chers colocataires et la une fatigue immense s’empare de moi. La question fatidique vient donc à être posée :

“Est-ce que on sort ce soir ou est-ce que on se repose un peu ?”

Ce vieux Mich-O et le mystérieux Dorian ont été raisonnables et ont préférés se reposer pour être en pleine forme le lendemain. Quant à moi ? J’ai dit : “Bon je vais juste prendre une limonade avec les gars et ensuite je reviens me coucher parce que je suis super fatigué”

La limonade en question :

Mais je ne regrette en rien être sorti ce soir la, parce que j’ai pu découvrir encore d’autres endroits super de Budapest. Une espèce de galerie remplie de bar et d’ambiance.

C’est fou comme il y a toujours du monde dehors à n’importe quelle heure à Budapest. Ça manque de musique dehors mais globalement les rues sont remplies et ceux tout au long de la nuit. On peut rencontrer des gens très facilement de cette façon. La soirée s’est donc continuée avec un autre bar mais cette fois ci pour danser puisqu’il y avait une piste de danse, puis une boite de nuit ✨GRATUITE✨. Ouais les boites de nuit sont quasiment toutes gratuites la bas, c’est génial et mon portefeuille me remercie grandement.

C’est la que nous est venu un éclair de génie, le premier jour Anna nous avait dit quelque chose dans ce genre : “Certaines personnes bourrées passent par le bastion des pêcheurs en fin de soirée pour aller voir le lever du soleil, il parait que c’est magnifique”. Ni une ni deux, à 4h du matin avec Paul, Léo et Caval on se dit qu’il faut qu’on fasse ça. Zou, crochet par l’appart d’Anna (ou dormait l’autre partie de la team n’étant pas à l’hôtel) pour prendre les appareils photo et direction le bastion des pêcheurs.

Une heure et quelques trajets en bus plus tard nous y étions et je vous laisse admirer la beauté de la vue.

La laverie

Le lendemain on avait un objectif : faire la lessive de nos vêtements. Et après une rapide recherche sur internet on a trouvé un endroit ou aller déposer notre linge sale. Les avis google avaient l’air très positifs et le lieu n’était pas loin. De ce que j’avais retenu des avis l’endroit était géré par un espèce d’homme ours au coeur très tendre.

Et en arrivant effectivement c’était le cas, 2m pour un bon 130kg à l’oeil. Il faisait deux fois ma largeur et se déplaçait avec des mouvements lents. Très souriant cependant il a su nous mettre à l’aise, on a déposé le linge et on est repartis.

2h30 plus tard, c’était l’heure de récupérer nos vêtements nettoyés. Et en arrivant à la laverie, impossible de trouver notre sac de vêtements ! Pas de panique le gars arrive et cherche avec nous, il se confond en excuses et on trouve finalement que il a juste mis du temps à lancer notre sèche linge et qu’il tourne encore. Ce vieux Mich-O prend donc la décision de se sacrifier et de rester 30min de plus pour récupérer les vêtements. Une fois que le mystérieux Dorian et moi sommes partis, on reçoit un message de ce vieux Mich-O : “Okay les gars, il vient de me donner une bière pour s’excuser”. Il n’y avait donc visiblement plus de problèmes.

Les copains surprise

Parce que visiblement on était pas assez turbulent·es à Budapest, on s’est dit que ça serait une idée géniale que d’inviter nos potes encore en France pour venir s’amuser avec nous. Et c’est ainsi que Geoffrey et Armand ont répondus à l’appel. Je vais vous les présenter succinctement :

Geoffrey dit “la bête”. Celui la si il existait pas faudrait l’inventer, créateurs ou du moins repreneur des expressions toutes plus mythiques les unes que les autres :

• On est pas des bêtes
• C’est touuuut ? (À lire siiiituuuuuu)
• J’aime trop le bouillon

Une fois lancé il est inarrêtable pour le meilleur ou parfois pour le pire. Chevalier des causes perdues il s’entête à vouloir draguer des filles sans pour autant jamais arriver jusqu’à ses fins. Mais dans un sens c’est pas très grave parce que il a pu mettre à profit ses compétences de drague ratée pour récupérer moultes LinkedIn d’anciens élèves des arts et métiers et ainsi développer exponentiellement son réseau professionnel.

Armand “le chasseur de Livet”. Maxi bogoss, tchatcheur tout ce que vous voulez et maintenant totalement rangé depuis qu’il vit une idylle amoureuse avec une autre amie du groupe. Toujours dans les bons coups à faire douze mille magouilles pour s’en tirer, on a l’impression qu’il a 5 coups d’avance sur la vie alors qu’en vérité je le soupçonne juste d’avoir un culot monstrueux. Mettez lui quelques bières dans le nez et ça devient un espèce de one man show qui n’hésite pas à te motiver à faire n’importe quoi.

Ces deux braves gaillards arrivés, il fallait vous vous en doutez bien : fêter ça !

Direction le Sziraf pour commencer en douceur avec un endroit agréable.

Très vite nous sommes allé·es au Szimpla, connu pour être le meilleur ruin bar de Budapest. Et effectivement je n’ai pas été déçu, la déco était géniale, il y’avait même une salle avec des tableaux sur les murs et la fameuse baignoire coupée en deux.

Anecdote sur la baignoire, il y’avait deux filles assises dedans et je me suis retrouvé à leur taper la discute. Discute qui s’est transformée en partie de carte ou le but du jeu était de bluffer et je me suis rendu compte que j’étais un terrible menteur. Je m’en veux un peu parce que je suis parti comme un voleur alors qu’elles étaient très sympathiques… J’aurais pu au moins leur dire que je m’étais bien amusé. Tant pis.

Après le Szimpla on est retourné·es au bar du panda car il y a un karaoké et une scène pour danser ! Quelques images pour vous donner l’ambiance :

Armand est aussi chanteur à ses heures perdues Léo a pu monter sur scène un bref instant Et Geoffrey a pu nous montrer ses prédispositions hors normes pour la danse

Et toujours dans les rencontres funs, pendant qu’on faisait n’importe quoi avec les gars et que la Douille était tombé au sol une fille s’est empressée de lui enlever sa chaussure et de la jeter dans la foule. L’acte était si inattendu, on ne la connaissait ni d’Ève ni d’Adam et pourtant ça m’a tellement fait rire. Je l’ai recroisée plus tard dans la soirée et je lui ait partagé à quel point elle m’avait fait rire, ça a duré 1min le temps que je lui crie dans l’oreille ce que je pensais d’elle.

Pour ceux/celles qui s’inquiètent de la santé des pieds de la Douille, pas d’inquiétudes il a retrouvé sa chaussure.

Et enfin parce que la soirée commençait à être longue, on s’est retrouvé·es en boite et j’ai tapé du pied jusqu’à l’épuisement vers 4h30.

Un repos nécessaire

Après avoir enchainé les soirées récemment il avait été décidé que le vendredi serait le jour du repos, pas de soirée le soir et tout le monde au lit tôt. Malheureusement en se levant à 14h et avec un rythme aussi décalé que le mien il paraissait difficile d’aller sagement se coucher à 23h en espérant aller voir les termes reconnues de Budapest le lendemain. Ce qui devait arriver arriva, insomnie et impossible de fermer l’oeil de la nuit. Résultat lorsque mon réveil sonna j’avais dormi 2h et j’étais dans l’incapacité physique d’aller aux termes… Je le regrette amplement mais disons que ça m’apprendra.

Donc après m’être difficilement levé le samedi, pendant que les gars sont partis faire du tir avec toutes sortes d’armes à feu, j’ai préféré aller faire les friperies avec ce vieux Mich-O qui a su m’être d’une très bonne compagnie. J’ai même acheté un p’tit t-shirt que je trouvais sympa.

Dernière soirée et au revoir

La dernière soirée fut typique, je pense que je vous en ai assez raconté pour que vous vous doutiez à quoi ça ressemblait :

18h : Arrivé au bar, le litre de bière à 3€, j’en prends 2

20h : une partie de la team rejoint Anna, Szaffi et Louise (la soeur jumelle d’Anna en weekend à Budapest)

23h : on rejoint l’autre partie de la team au bar pour les voir se faire virer devant nous. Direction le bar du panda.

1h : On part en boîte

4h : Je rentre me coucher

Vers la fin de la soirée on a pu faire des gros au revoir à Armand et Geoffrey puisqu’ils rentraient en France et que Geoffrey partait pour 2 ans au Canada. Les adieux étaient donc émouvants et pleins de larmes, pour une raison qui m’est encore inconnu Geoffrey m’a léché la moitié du visage. Ça doit être sa façon d’exprimer son affection.

Et le lendemain même traitement pour les gars, avec ce vieux Mich-O on les a accompagnés sur le quai de la gare et après de multiples embrassades on les a regardé s’en aller au loin à bord de leur train les menant vers leur prochaine destination. (Si vous sentez que vous avez envie de pleurer c’est maintenant)

Et on est donc rentrés tranquillement se poser en attendant de se séparer pour de bon après presque 2 mois ensemble. Son train était à 20h40 le mien était le lendemain à 5h40.

Montage et clap de fin à Budapest

J’ai fini la soirée à monter une vidéo de notre voyage à Budapest pour notre promo aux arts et métiers, histoire de montrer à tout le monde les zinzins à travers l’Europe. Et je dois dire que j’ai adoré faire du montage ! C’est très satisfaisant de sélectionner des morceaux de vidéos, de faire des transitions et de mettre des musiques par dessus. Qui sait peut être que après le blog je ferais des vlogs ???

Épuisé de toutes ces émotions de la journée (oui oui c’est les émotions, pas les soirées) je me suis endormi tranquillement avant de me lancer dans un voyage en train à travers l’Europe qui m’amènerait en Suisse à Neuchâtel.

Woah merci d’avoir fait l’effort de lire cet article 2x plus long que les autres. Il faut croire que j’ai été vraiment inspiré par cette ville et peut être aussi par les copains. J’espère une fois de plus que vos vacances se passent aussi bien que les miennes, mais je vous souhaite qu’elles soient un peu plus reposantes. Bisous à vous.

Ce zinzin de Lulu